Les femmes à qui sont confiés des postes
à responsabilités sont reconnues comme apportant
une vraie valeur différenciante à l’organisation :

Développement des hommes et des équipes, courage,
intuition, innovation, rigueur et précision, prise de risque,
exemplarité, persévérance et enthousiasme, l’esprit d’équipe.
(cf. enquête d’Arborus « L’impact de la féminisation sur la performance des entreprises).

Ces qualités coïncident avec l’évolution de la notion de leadership prônant aujourd’hui le développement de l’intelligence collective et le leadership transformationnel plutôt que transactionnel. La performance de l’entreprise est construite par des leaders investis de l’esprit d’équipe, adoptant une autorité souple (privilégiant le consensus et la synergie), sachant distiller la confiance à l’ensemble de leurs équipes.

A l’heure où la gouvernance des entreprises soutient le rééquilibrage des quotas féminins aux postes de direction, les femmes continuent de ressentir un bon nombre de freins à l’accès aux postes de responsabilités auxquels elles pensent mériter d’accéder. Outre certains freins et contraintes objectifs, telles que les absences liées à la maternité, ou la gestion parfois difficile des doubles carrières, les freins subjectifs qui ralentissent le développement de carrière de ces femmes sont très importants. Ces freins subjectifs sont principalement issus de croyances limitantes, de difficultés à décoder un système de pouvoir, à inventer un mode de leadership au féminin et à faire des choix assumés sans beaucoup de modèles référents.